La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Savoir de la pratique et distanciation : conditions pour une action nouvelle ?


  Voir la contribution longue


Titre : Pédagogie de la présence
Auteurs : RUNTZ-CHRISTAN Edmée

Texte :
A l'heure où philosophes et pédagogues s'affrontent afin de déterminer qui est premier du savoir ou de la didactique, de la logique de l'intention ou de celle de la compétence, il est nécessaire de rappeler que ce n'est que lorsque l'élève aura décider d'apprendre qu'il acquerra les connaissances et les capacités qui lui permettront d'advenir. Le professeur ne peut lui transmettre qu'une envie de savoir.
Aucun enseignement, aucune didactique, aucun mode de formation (pour reprendre schématiquement le triangle pédagogique de Houssaye) ne permet à celui qu'on éduque de faire l'économie du passage à l'acte.
Seulement, il importe d'inciter l'élève, l'apprenant, l'autre à agir en se rappelant que pour être viable, la relation pédagogique doit s'inscrire à l'intérieur d'un système éthique, institutionnel et relationnel en évitant la dépendance ou l'indifférence à l'un de ces pôles. Comment alors transmettre l'envie d'apprendre sans manipuler l'élève par des ruses didactiques, relationnelles ou institutionnelles ?
C'est en cherchant à répondre à cette question que j'ai choisie de travailler, à l'aide d'une recherche-action, sur les composantes de la présence et que j'ai mis en évidence la juste distance nécessaire à tout acte éducatif. Il s'agit dans un premier temps, pour les enseignants, de prendre conscience de leurs représentations de la présence par un Q-sort, de travailler un certain nombre de composantes, puis d'analyser les effets de la présence de l'enseignant sur le travail des élèves.

Menu