La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : L'insertion objet de demande ou d'assignation ? Décrochage : comment raccrocher ?


Titre : Une remédiation aux difficultés scolaires en question : le cas de la classe de troisième d'insertion
Auteurs : CAMBON Sandrine

Texte :
L'étude que je propose de vous présenter s'inscrit dans le cadre du doctorat préparé en Sciences de l'Éducation à l'université de Dijon. Cette recherche tente d'évaluer l'efficacité du dispositif de troisième d'insertion qui fut institué en 1992 en qui tente, tout en essayant de préserver l'esprit du collège unique, de trouver des solutions au problème des échecs scolaires.
Ainsi, les objectifs qui lui sont fixés sont ambitieux. Il s'agira non seulement de permettre aux élèves qui y sont inscrit de renouer avec les apprentissages de base et d'éviter leur départ du système scolaire sans la moindre qualification, mais aussi de les motiver à nouveau en ayant recours à l'alternance, le temps scolaire étant entrecoupé de périodes de stage auprès de maîtres d'apprentissage. Ainsi, cette structure se voit confier la prise en charge d'élèves non seulement souvent désabusés, mais aussi parfois très violemment opposés au système d'enseignement.
Par ailleurs, la particularité de ce dispositif tient d'une part à ce qu'il n'est pas obligatoire. Seuls certains établissements éprouvent le besoin de mettre en place une structure de ce type en leur sein. D'autre part, une grande autonomie est laissée aux collèges concernant son fonctionnement : il n'existe pas de programmes établis ni de manuels scolaires.
Dans l'académie de Bourgogne, trente classes de troisième d'insertion ont été recensées pour l'année scolaire 2000-2001. Toutes ont accepté de participer à notre enquête. Dès lors des entretiens ont été menés, auprès des chefs d'établissement d'abord, puis des enseignants ensuite afin de voir quelles motivations ont guidé leur désir de création de cette classe.

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