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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : L'insertion objet de demande ou d'assignation ? Décrochage : comment raccrocher ?

Titre :	Les pratiques administratives de la gestion de l'indiscipline en classe
Auteurs :	DANIEL Constance

Texte :
Parler du désordre scolaire pose aujourd'hui un problème de définition qui prendrait compte à la fois de la complexité du phénomène et de sa pluralité. Le champ sémantique qui y est associé, en particulier dans le cadre de la classe, touche aux manifestations d'incivilité, d'indiscipline, de chahut et d'agressivité. L'autorité de la relation pédagogique et le seuil de tolérance des enseignants sont mis à mal par ces comportements. Nous avons essayé d'en repérer les signaux dans les rapports d'incidents rédigés par les enseignants. L'incident en classe se révèle comme symptôme d'un certain type de relation maître-élève, dans un contexte où les attentes face à l'école ont beaucoup évolué. L'analyse quantitative des variables relevées à l'examen de rapports d'incidents, sur une durée de 5 ans en lycée professionnel, met en évidence d'importantes différentiations dans les attitudes des élèves selon le sexe, l'acceptation de l'orientation et le secteur professionnel dans lequel ils étudient. Les réactions des enseignants font l'objet de mêmes constatations suivant le sexe, l'âge, l'origine sociale et scolaire, la discipline enseignée et l'ancienneté dans l'établissement. Notre démarche nous conduira à analyser ce que ces données révèlent de la perception qu'ont les enseignants de la conduite des élèves dans cette pratique administrative qu'est le rapport d'incident, du sens qu'ils lui donnent et de ce qu'ils en attendent.

Texte :

Parler du désordre scolaire pose aujourd'hui un problème de définition qui prendrait compte à la fois de la complexité du phénomène et de sa pluralité. Le champ sémantique qui y est associé, en particulier dans le cadre de la classe, touche aux manifestations d'incivilité, d'indiscipline, de chahut et d'agressivité. L'autorité de la relation pédagogique et le seuil de tolérance des enseignants sont mis à mal par ces comportements.
Nous avons essayé d'en repérer les signaux dans les rapports d'incidents rédigés par les enseignants. L'incident en classe se révèle comme symptôme d'un certain type de relation maître-élève, dans un contexte où les attentes face à l'école ont beaucoup évolué. L'analyse quantitative des variables relevées à l'examen de rapports d'incidents, sur une durée de 5 ans en lycée professionnel, met en évidence d'importantes différentiations dans les attitudes des élèves selon le sexe, l'acceptation de l'orientation et le secteur professionnel dans lequel ils étudient. Les réactions des enseignants font l'objet de mêmes constatations suivant le sexe, l'âge, l'origine sociale et scolaire, la discipline enseignée et l'ancienneté dans l'établissement.
Notre démarche nous conduira à analyser ce que ces données révèlent de la perception qu'ont les enseignants de la conduite des élèves dans cette pratique administrative qu'est le rapport d'incident, du sens qu'ils lui donnent et de ce qu'ils en attendent.