La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Démarches de formation ? Jusqu'où et comment peut-on professionnaliser ?


Titre : Les effets de la formation continue sur les pratiques professionnelles du pharmacien d'officine
Auteurs : CALOP Nathalie

Texte :
L'évolution actuelle dans le monde de la Santé justifie une mise à jour permanente des connaissances. Le Code de la Santé Publique précise les missions technique et scientifique du pharmacien d'officine en ce qui concerne ses rôles d'écoute, de conseil, d'explicitation du traitement (mode d'action du médicament, modalités d'administration, de conservation, éventuels effets indésirables, interactions médicamenteuses) (Williford, 1995 ; Caulin, 1998 ; Jacquemet, 2000. Ces recommandations impliquent activement le pharmacien dispensateur aux côtés du médecin prescripteur, dans la prévention de la pathologie iatrogène (pathologie liée à l'administration d'un ou plusieurs médicaments prescrits par un médecin) médicamenteuse.
Bien qu'aucune commande institutionnelle ne soit à l'origine de notre recherche, diverses questions issues de ce contexte ont guidé notre travail. Parmi elles : quelle "plus-value" le pharmacien d'officine apporte-t-il au "patient-client-apprenant" ? Comment évaluer l'adéquation entre une formation (initiale ou continue) et des pratiques professionnelles ? Comment évaluer les effets des formations continues ? Nous avons pris le parti de travailler sur cette dernière question, avec comme support une formation continue déjà existante. Cette formation, intitulée Ordoqual (c) (formation déposée à la Société des Gens de Lettres et agréée par le Haut Comité de la Formation Continue) est destinée aux pharmaciens d'officine diplômés et développe essentiellement le thème de la dispensation de l'ordonnance.
En nous intéressant aux travaux sur l'évaluation par rapport à un phénomène éducatif avec l'évaluation des dispositifs et systèmes, nous avons appliqué la démarche de référentialisation (Figari, 1994).
Les résultats mettent en évidence une potentielle amélioration de la relation entre le pharmacien et le prescripteur, une prise de conscience éclairée par le pharmacien de son rôle actif dans la prévention de l'iatropathologie médicamenteuse, une meilleure utilisation pratique de l'outil informatique et une approche éducative du patient plus active.

Menu