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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Dispositifs et instrumentalisation des apprentissages. Quels bénéfices et quelles limites ?

Titre :	Répondre aux problèmes des jeunes par Internet l'expérience des réponses en ligne du site des droits des jeunes
Auteurs :	BOUSQUET Katy

Texte :
Guichet unique d'information juridique pour les 13-28 ans, le site des droits des jeunes (http://www.droitsdesjeunes.gouv.fr) accomplit une mission de service public innovante en proposant un service de réponse en ligne. A l'heure où l'administration tente de développer quelques télé-services, le site s'est déjà risqué depuis plus d'un an à ouvrir les vannes des questions en ligne. Des réponses personnalisées, gratuites et anonymes ont été apportées sous 48 heures à plus de 5000 questions des jeunes. Back-office, accès exclusif et sécurisé à la réponse (pseudo et mot de passe) et surtout anonymat réciproque des internautes et des juristes : le dispositif favorise la liberté de parole du jeune, et la confidence. Seules lui sont demandées des informations non-identifiantes permettant d'adapter et de personnaliser la réponse. Dispositif expérimental, désormais rodé, la réponse en ligne du site des droits des jeunes permet de dresser un bilan des difficultés et préoccupations des jeunes qui interrogent les juristes. Ils ont 24 ans en moyenne, 55 % sont des filles, et ils viennent de tous les départements avec toutefois une grande disparité selon la zone géographique (sur représentation de la région parisienne : 32 % des questions). Plus d'une question sur trois portent sur le lien familial et la filiation, un tiers concerne l'emploi, et les 9 % relatifs à l'institution scolaire ont un retentissement symbolique fort car porté sur la démocratie ou la discrimination à l'école. Les modalités de la réponse en ligne, l'anonymat ou l'écran interposé ne permette pas toujours l'appréhension de l'interlocuteur dans sa globalité (dimension sociale, psychologique, etc.), ni le signalement de cas délicats ; il n'en reste pas moins que le service a trouvé grâce aux yeux des jeunes utilisateurs. Accessible 24 heures sur 24, gratuit, sans file d'attente ou de guichet ouvert aux oreilles indiscrètes, et surtout anonymat grâce auquel le jeune s'autorise toute sorte de question, des plus insignifiantes, aux plus intimes voir honteuse ou tabous. Véritable service public, la réponse en ligne sert également d'observatoire pertinent pour prendre le pouls de la jeunesse.

Texte :

Guichet unique d'information juridique pour les 13-28 ans, le site des droits des jeunes (http://www.droitsdesjeunes.gouv.fr) accomplit une mission de service public innovante en proposant un service de réponse en ligne.
A l'heure où l'administration tente de développer quelques télé-services, le site s'est déjà risqué depuis plus d'un an à ouvrir les vannes des questions en ligne. Des réponses personnalisées, gratuites et anonymes ont été apportées sous 48 heures à plus de 5000 questions des jeunes.
Back-office, accès exclusif et sécurisé à la réponse (pseudo et mot de passe) et surtout anonymat réciproque des internautes et des juristes : le dispositif favorise la liberté de parole du jeune, et la confidence. Seules lui sont demandées des informations non-identifiantes permettant d'adapter et de personnaliser la réponse.
Dispositif expérimental, désormais rodé, la réponse en ligne du site des droits des jeunes permet de dresser un bilan des difficultés et préoccupations des jeunes qui interrogent les juristes. Ils ont 24 ans en moyenne, 55 % sont des filles, et ils viennent de tous les départements avec toutefois une grande disparité selon la zone géographique (sur représentation de la région parisienne : 32 % des questions). Plus d'une question sur trois portent sur le lien familial et la filiation, un tiers concerne l'emploi, et les 9 % relatifs à l'institution scolaire ont un retentissement symbolique fort car porté sur la démocratie ou la discrimination à l'école.
Les modalités de la réponse en ligne, l'anonymat ou l'écran interposé ne permette pas toujours l'appréhension de l'interlocuteur dans sa globalité (dimension sociale, psychologique, etc.), ni le signalement de cas délicats ; il n'en reste pas moins que le service a trouvé grâce aux yeux des jeunes utilisateurs. Accessible 24 heures sur 24, gratuit, sans file d'attente ou de guichet ouvert aux oreilles indiscrètes, et surtout anonymat grâce auquel le jeune s'autorise toute sorte de question, des plus insignifiantes, aux plus intimes voir honteuse ou tabous.
Véritable service public, la réponse en ligne sert également d'observatoire pertinent pour prendre le pouls de la jeunesse.