INRP - Affichage d'une contribution

La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Le sujet apprenant et communicationnel. L'individualisation aide-t-elle le sujet à se construire ?

Titre :	Représentations du texte explicatif pour les 12-14 ans
Auteurs :	LACHNITT Catherine

Texte :
C'est en tant que membre d'un des groupes qui constituent l'équipe de l'IUFM de Grenoble participant à la recherche INRP intitulée Ecrire dans toutes les Disciplines au collège, dirigée par Y. Reuter et Ch. Barré De Miniac (cette dernière se trouvant également à la tête de l'équipe grenobloise) que je propose une communication pour la sixième Biennale internationale des chercheurs et des praticiens de la formation. Je voudrais présenter la contribution de la sous-équipe privadoise à cette recherche (qui porte sur l'écrit, dans toutes les disciplines, au collège) dont une des hypothèses est que l'écrit ne sert pas à traduire la pensée mais qu'il est la condition même de son élaboration. Pour dire autrement, en nous référant à Goody, le rapport à l'écrit change notre rapport au monde. Au plan scolaire, c'est dire que l'écrit joue un rôle dans l'élaboration des savoirs. L'équipe ardéchoise, composée d'enseignants de SVT et de français en IUFM et en collège a choisi, du fait même de sa composition, de travailler avec des classes de quatrième sur ce qu'est expliquer, à l'écrit, plus particulièrement en sciences au cours d'une séquence menée par les enseignants de SVT et de français, ayant pour objet le volcanisme, soit la compréhension des éruptions volcaniques et des raisons des différences entre elles. (Pour mémoire, l'accent est mis sur raconter en sixième, décrire et expliquer au cycle central (cinquième et quatrième), sur argumenter enfin en troisième). Mais pour concevoir cette séquence dont nous savions seulement qu'elle comporterait de fréquents recours à l'écrit afin que les élèves éprouvent les effets de l'écriture dans le processus de la compréhension du phénomène abordé, nous avions besoin de savoir quelles représentations du texte explicatif des collégiens de 12-14 ans peuvent avoir. C'est l'objet de la communication que je propose. Quelles représentations du texte explicatif des élèves de quatrième peuvent-ils avoir ? Question à laquelle j'essayerai de répondre à partir du dépouillement d'un questionnaire sur l'explication proposé à deux classes de quatrième en début d'année scolaire puis à la fin de celle-ci, dans le prolongement de la séquence actuellement menée en français et en SVT sur le texte explicatif. L'analyse et la comparaison des réponses au questionnaire en début et en fin de séquence permettront d'observer une éventuelle modification des représentations des apprenants sur la production d'un écrit explicatif. Seront également analysées les différences attendues entre ces deux groupes classes dont l'un réunit des élèves moyens et l'autre des élèves qui ont une maîtrise insuffisante de la langue écrite. Si les représentations que les enseignants ont des élèves, sur ce sujet, étaient elles-mêmes ébranlées, cette communication aurait atteint son but.

Texte :

C'est en tant que membre d'un des groupes qui constituent l'équipe de l'IUFM de Grenoble participant à la recherche INRP intitulée Ecrire dans toutes les Disciplines au collège, dirigée par Y. Reuter et Ch. Barré De Miniac (cette dernière se trouvant également à la tête de l'équipe grenobloise) que je propose une communication pour la sixième Biennale internationale des chercheurs et des praticiens de la formation. Je voudrais présenter la contribution de la sous-équipe privadoise à cette recherche (qui porte sur l'écrit, dans toutes les disciplines, au collège) dont une des hypothèses est que l'écrit ne sert pas à traduire la pensée mais qu'il est la condition même de son élaboration. Pour dire autrement, en nous référant à Goody, le rapport à l'écrit change notre rapport au monde. Au plan scolaire, c'est dire que l'écrit joue un rôle dans l'élaboration des savoirs.
L'équipe ardéchoise, composée d'enseignants de SVT et de français en IUFM et en collège a choisi, du fait même de sa composition, de travailler avec des classes de quatrième sur ce qu'est expliquer, à l'écrit, plus particulièrement en sciences au cours d'une séquence menée par les enseignants de SVT et de français, ayant pour objet le volcanisme, soit la compréhension des éruptions volcaniques et des raisons des différences entre elles. (Pour mémoire, l'accent est mis sur raconter en sixième, décrire et expliquer au cycle central (cinquième et quatrième), sur argumenter enfin en troisième). Mais pour concevoir cette séquence dont nous savions seulement qu'elle comporterait de fréquents recours à l'écrit afin que les élèves éprouvent les effets de l'écriture dans le processus de la compréhension du phénomène abordé, nous avions besoin de savoir quelles représentations du texte explicatif des collégiens de 12-14 ans peuvent avoir. C'est l'objet de la communication que je propose.
Quelles représentations du texte explicatif des élèves de quatrième peuvent-ils avoir ? Question à laquelle j'essayerai de répondre à partir du dépouillement d'un questionnaire sur l'explication proposé à deux classes de quatrième en début d'année scolaire puis à la fin de celle-ci, dans le prolongement de la séquence actuellement menée en français et en SVT sur le texte explicatif.
L'analyse et la comparaison des réponses au questionnaire en début et en fin de séquence permettront d'observer une éventuelle modification des représentations des apprenants sur la production d'un écrit explicatif. Seront également analysées les différences attendues entre ces deux groupes classes dont l'un réunit des élèves moyens et l'autre des élèves qui ont une maîtrise insuffisante de la langue écrite.
Si les représentations que les enseignants ont des élèves, sur ce sujet, étaient elles-mêmes ébranlées, cette communication aurait atteint son but.