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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Comment les analyses de la pratique dans la formation renouvellent-elles les questions de l'identité et de la culture ?

Titre :	Formation des professeurs : pratiques collectives
Auteurs :	GARCIA Maria Adelina

Texte :
L'opportunité de pouvoir étudier in situ, en recourant à une observation directe des pratiques à l'intérieur d'une équipe et d'un groupe de professeurs de l'enseignement supérieur, s'est présentée presque comme une chance unique, en ce qu'elle a d'original dans le domaine de l'éducation et que selon les dires de Lise Demailly (1999), toutes les fois que ces questions se posent, on constate que tensions, discussions et refus sont engendrés par le fait que l'on parle de quelque chose de privé et secret. L'importance du plan de formation, dans le contexte du développement de l'action collective, dans le quotidien des réunions d'une équipe de département et d'un groupe de projet, formation découlant et qui accompagne les processus d'intervention de ces collectifs, a permis de faire le lien entre la formation et la qualité de l'intervention. Cette recherche a mis en valeur également l'importance des interactions des différentes professions dans le développement des savoirs, leur structuration et qualification, par référence à une théorique multi-référentielle résultant de leur formation académique et après licence. Le défit lancé au chercheur lui-même fut grand, en tant que sujet observé bien que noyé dans les collectifs d'appartenance, de chercher à comprendre, sans cesser d'être l'un des leurs, les problèmes du sens de la vie professionnelle, thème crucial dans les carrières professionnelles, engagé à se placer dans une situation de recherche de rationalité qui le met dans une situation de progrès. Cette appartenance a mené le chercheur à désirer questionner les pratiques de ces petits collectifs en tant que micro-organisations à l'intérieur des organisations par rapport à leur rationalité, comportement organisationnel et sens de leur action. La connaissance que le chercheur avait de l'équipe du département et du groupe de projet et la conscience qu'il y avait quelques intérêts communs aux membres des deux collectifs ainsi que des aspects résistants et qui nécessitaient de nouvelles logiques d'action (collectives organisées), a fait qu'on a utilisé le plan d'action comme stratégie de ré-orientation des activités de l'équipe et du groupe, pour garantir les espaces de discussion, réflexion et décisions ensemble dans les domaines scientifique, pédagogique et stratégique. Performances qui, dans le sens où l'entend Zarifian (1990), correspondent à une mobilisation de savoirs processuels, d'expertise et de gestion. On affirme, de cette façon, comprendre la structuration des situations formatives dans le contexte des micro-organisations, par rapport aux interactions collectives vécues à l'intérieur des groupes.

Texte :

L'opportunité de pouvoir étudier in situ, en recourant à une observation directe des pratiques à l'intérieur d'une équipe et d'un groupe de professeurs de l'enseignement supérieur, s'est présentée presque comme une chance unique, en ce qu'elle a d'original dans le domaine de l'éducation et que selon les dires de Lise Demailly (1999), toutes les fois que ces questions se posent, on constate que tensions, discussions et refus sont engendrés par le fait que l'on parle de quelque chose de privé et secret.
L'importance du plan de formation, dans le contexte du développement de l'action collective, dans le quotidien des réunions d'une équipe de département et d'un groupe de projet, formation découlant et qui accompagne les processus d'intervention de ces collectifs, a permis de faire le lien entre la formation et la qualité de l'intervention. Cette recherche a mis en valeur également l'importance des interactions des différentes professions dans le développement des savoirs, leur structuration et qualification, par référence à une théorique multi-référentielle résultant de leur formation académique et après licence.
Le défit lancé au chercheur lui-même fut grand, en tant que sujet observé bien que noyé dans les collectifs d'appartenance, de chercher à comprendre, sans cesser d'être l'un des leurs, les problèmes du sens de la vie professionnelle, thème crucial dans les carrières professionnelles, engagé à se placer dans une situation de recherche de rationalité qui le met dans une situation de progrès.
Cette appartenance a mené le chercheur à désirer questionner les pratiques de ces petits collectifs en tant que micro-organisations à l'intérieur des organisations par rapport à leur rationalité, comportement organisationnel et sens de leur action.
La connaissance que le chercheur avait de l'équipe du département et du groupe de projet et la conscience qu'il y avait quelques intérêts communs aux membres des deux collectifs ainsi que des aspects résistants et qui nécessitaient de nouvelles logiques d'action (collectives organisées), a fait qu'on a utilisé le plan d'action comme stratégie de ré-orientation des activités de l'équipe et du groupe, pour garantir les espaces de discussion, réflexion et décisions ensemble dans les domaines scientifique, pédagogique et stratégique. Performances qui, dans le sens où l'entend Zarifian (1990), correspondent à une mobilisation de savoirs processuels, d'expertise et de gestion. On affirme, de cette façon, comprendre la structuration des situations formatives dans le contexte des micro-organisations, par rapport aux interactions collectives vécues à l'intérieur des groupes.