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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : L'insertion objet de demande ou d'assignation ? Décrochage : comment raccrocher ?

Titre :	Les emplois-jeunes : nouvelles formes de relations formation et emploi
Auteurs :	VASCONCELLOS Maria-Drosile

Texte :
A partir d'une recherche entamée sur les emplois-jeunes dans des secteurs d'activité précis à savoir, à l'Éducation nationale (aide-éducateurs), dans les transports urbains et dans les mairies de Lille et de Roubaix (agents d'ambiance) nous nous proposons de traiter de la question de nouvelles modalités de professionnalisation tant par les formes de mise au travail des jeunes que par la volonté de faire émerger de nouvelles fonctions, nouveaux métiers ou nouvelles professions. Interrogés sur la façon dont ils ont été recrutés et dont ils ont intégré leurs postes de travail, sur leurs activités réalisées et les modalités de leur encadrement ainsi que sur les formations suivies, nous avons relevé certaines compétences dont ils font preuve, difficiles néanmoins d'être reconnues et validées en tant que capacités détenues lors de l'accès à des emplois stables (le cas dans les transports urbains). Plus profondément, le programme "nouveaux services, nouveaux emplois" soulève des questions inédites dans le domaine de la professionnalisation des jeunes dans des nouveaux métiers ou de nouvelles professions, dans de nouvelles relations formation et emploi. Dans ce cas, nous avons "retravailler" les notions de compétences professionnelles de types sociales, par exemple, difficiles à saisir et à les définir ainsi que processus d'émergence de nouveaux métiers ou de nouvelles professions et l'importance des formations et certifications qui les accompagnent afin de légitimer les exigences en termes de capacités ou compétences nécessaires à leur exercice. Autrement dit, par l'étude des emplois-jeunes nous avons essayé de déceler, d'une part, les nouvelles politiques d'emploi qui s'esquissent et, d'autre part, les nouvelles formes d'organisation sociale du marché du travail par les nouveaux arrangements qui se manifestent lors du passage de la période d'études à celle de la vie active.

Texte :

A partir d'une recherche entamée sur les emplois-jeunes dans des secteurs d'activité précis à savoir, à l'Éducation nationale (aide-éducateurs), dans les transports urbains et dans les mairies de Lille et de Roubaix (agents d'ambiance) nous nous proposons de traiter de la question de nouvelles modalités de professionnalisation tant par les formes de mise au travail des jeunes que par la volonté de faire émerger de nouvelles fonctions, nouveaux métiers ou nouvelles professions.
Interrogés sur la façon dont ils ont été recrutés et dont ils ont intégré leurs postes de travail, sur leurs activités réalisées et les modalités de leur encadrement ainsi que sur les formations suivies, nous avons relevé certaines compétences dont ils font preuve, difficiles néanmoins d'être reconnues et validées en tant que capacités détenues lors de l'accès à des emplois stables (le cas dans les transports urbains). Plus profondément, le programme "nouveaux services, nouveaux emplois" soulève des questions inédites dans le domaine de la professionnalisation des jeunes dans des nouveaux métiers ou de nouvelles professions, dans de nouvelles relations formation et emploi.
Dans ce cas, nous avons "retravailler" les notions de compétences professionnelles de types sociales, par exemple, difficiles à saisir et à les définir ainsi que processus d'émergence de nouveaux métiers ou de nouvelles professions et l'importance des formations et certifications qui les accompagnent afin de légitimer les exigences en termes de capacités ou compétences nécessaires à leur exercice.
Autrement dit, par l'étude des emplois-jeunes nous avons essayé de déceler, d'une part, les nouvelles politiques d'emploi qui s'esquissent et, d'autre part, les nouvelles formes d'organisation sociale du marché du travail par les nouveaux arrangements qui se manifestent lors du passage de la période d'études à celle de la vie active.