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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Démarches de formation ? Jusqu'où et comment peut-on professionnaliser ?

Titre :	L'analyse d'activité, une nouvelle approche de la formation professionnelle
Auteurs :	DE JANUSZEWSKI Aldona

Texte :
"La vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ..." Cette phrase d'Albert Einstein pourrait s'appliquer à la formation tout au long de la vie car finalement, développer des compétences, c'est comme faire du vélo, il faut être mis en déséquilibre pour avancer. En effet évoluer c'est prendre le risque de changer, c'est se mettre en déséquilibre. C'est pourquoi, dans tout dispositif de développement des compétences, il s'agit de faire particulièrement attention au dosage du déséquilibre, en terme de contenu, de comportement, d'encadrement. Et la gestion du déséquilibre c'est donc plus un accompagnement de l'apprentissage qu'une transmission de contenus. Mais avant d'accompagner l'apprentissage, il faut fabriquer un dispositif de formation ou de développement des compétences, et donc essayer de comprendre ce qui est en jeu dans l'activité pour pouvoir ensuite agir en conséquence. C'est là qu'intervient l'analyse d'activité. Il s'agit en effet à l'aide d'observations directes et d'entretiens réalisés auprès des titulaires d'un emploi, de décrire l'ensemble des activités mobilisées dans une situation de travail. Ces activités sont ensuite hiérarchisées sous forme d'un référentiel correspondant au noyau de l'emploi concerné, à ce qui en fait la singularité. Grâce à ce référentiel d'activité on va pouvoir identifier les différents savoirs nécessaires à l'exercice d'un métier : savoirs théoriques, savoirs procéduraux, savoir-faire et savoirs pratiques. Ce qu'on regarde essentiellement avec les quatre savoirs, ce sont les représentations qui permettent de gouverner l'action. Car ce qu'on nomme aujourd'hui la compétence, c'est la capacité à mobiliser ces savoirs dans l'action. Une fois les différents savoirs identifiés on peut construire un dispositif de formation ou de développement des compétences à la fois adapté aux besoins des acteurs et aux besoins de l'organisation. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai choisi de répondre à la plupart des demandes de formation qui me sont faites en tant que consultante, par une proposition d'analyse d'activité inspirée de la méthode ADAC (développée par le laboratoire CD/FFPS du CNAM), plutôt que par une analyse de besoins classique. En effet, cette approche par l'analyse de l'activité me permet d'ancrer un dispositif de formation dans la réalité concrète des pratiques professionnelles d'une organisation.

Texte :

"La vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre ..."
Cette phrase d'Albert Einstein pourrait s'appliquer à la formation tout au long de la vie car finalement, développer des compétences, c'est comme faire du vélo, il faut être mis en déséquilibre pour avancer.
En effet évoluer c'est prendre le risque de changer, c'est se mettre en déséquilibre. C'est pourquoi, dans tout dispositif de développement des compétences, il s'agit de faire particulièrement attention au dosage du déséquilibre, en terme de contenu, de comportement, d'encadrement. Et la gestion du déséquilibre c'est donc plus un accompagnement de l'apprentissage qu'une transmission de contenus.
Mais avant d'accompagner l'apprentissage, il faut fabriquer un dispositif de formation ou de développement des compétences, et donc essayer de comprendre ce qui est en jeu dans l'activité pour pouvoir ensuite agir en conséquence.
C'est là qu'intervient l'analyse d'activité. Il s'agit en effet à l'aide d'observations directes et d'entretiens réalisés auprès des titulaires d'un emploi, de décrire l'ensemble des activités mobilisées dans une situation de travail. Ces activités sont ensuite hiérarchisées sous forme d'un référentiel correspondant au noyau de l'emploi concerné, à ce qui en fait la singularité.
Grâce à ce référentiel d'activité on va pouvoir identifier les différents savoirs nécessaires à l'exercice d'un métier : savoirs théoriques, savoirs procéduraux, savoir-faire et savoirs pratiques. Ce qu'on regarde essentiellement avec les quatre savoirs, ce sont les représentations qui permettent de gouverner l'action. Car ce qu'on nomme aujourd'hui la compétence, c'est la capacité à mobiliser ces savoirs dans l'action.
Une fois les différents savoirs identifiés on peut construire un dispositif de formation ou de développement des compétences à la fois adapté aux besoins des acteurs et aux besoins de l'organisation.
C'est pourquoi aujourd'hui j'ai choisi de répondre à la plupart des demandes de formation qui me sont faites en tant que consultante, par une proposition d'analyse d'activité inspirée de la méthode ADAC (développée par le laboratoire CD/FFPS du CNAM), plutôt que par une analyse de besoins classique. En effet, cette approche par l'analyse de l'activité me permet d'ancrer un dispositif de formation dans la réalité concrète des pratiques professionnelles d'une organisation.