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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Les interventions sociales et les familles : injonction ou implication ?

Titre :	L'estime de soi et les valeurs éthiques au sein de la famille
Auteurs :	MENSA-SCHREQUE Marie-France

Texte :
L'objet de cette recherche est de comprendre les attitudes éducatives familiales qui contribuent à construire l'estime de soi et les valeurs éthiques prises sous l'aspect socio-constructiviste auprès d'enfants âgés de 10-12 ans. A partir de là, le but est de promouvoir au sein de l'école, un dispositif éducatif qui permette de favoriser l'adaptation sociale et scolaire. La mise en relation des résultats du test d'estime de soi de S. Harter (1985) auprès d'une population de 55 enfants offrait des disparités qui n'étaient pas le seul fait du statut social de la famille mais relevaient des processus de responsabilisation et de communication dans l'éducation familiale. L'analyse compréhensive faite à partir des entretiens semi-directifs auprès des enfants et de leurs deux parents ont permis d'identifier in fine que le soutien, la sécurité, la sollicitude apportés par les parents au travers des choix qu'ils font pour leurs enfants dans leurs activités socioculturelles, leurs jeux libres révèlent que l'adaptation sociale et scolaire commencent par l'exercice des droits et responsabilités au sein de la famille. Le suivi scolaire des parents et l'influence du père comme vecteur social a une grande importance. Plus encore, c'est à travers la communication familiale et la gestion des conflits que la rationalité étaye la subjectivité et que se construisent les valeurs de respect et d'autonomie, d'authenticité et de sincérité. Les valeurs avancées ci-dessus confèrent une dynamique autour des antinomies suivantes : affirmation de soi/ respect envers autrui ; conformité des normes/autonomie ; respect des normes /obligation à l'égard des autres. Pour que l'enfant s'engage dans la réalisation de projets il faut que l'estime de soi comme valeur personnelle ne soit pas simplement le fait de se sentir aimé mais qu'elle lui donne la confiance en soi et une certaine vision de soi qui le rassure. Les valeurs éthiques contribuent à la construction de l'identité personnelle en impliquant l'enfant dans ses relations à autrui, et le soumet à reconnaître l'altérité. Identité et altérité formant les deux pôles de la construction identitaire pour une vie sociale plus harmonieuse. La disparité dans la réussite scolaire met en exergue les différences au niveau de la possibilité d'exercer quelques responsabilités et de l'intersubjectivité non pris en compte. L'enfant protégé dans sa famille ne recevant que peu de propositions pour gérer ses interrelations est moins bien adapté socialement pour l'école et scolairement plus démuni. A cet effet, l'école se doit de prendre en considération les processus de responsabilisation et la communication au sein des apprentissages. Le courant de la pédagogie institutionnelle (Oury et Vasquez) par l'intermédiaire du conseil coopératif peut devenir le lieu de l'apprentissage des valeurs à l'école.

Texte :

L'objet de cette recherche est de comprendre les attitudes éducatives familiales qui contribuent à construire l'estime de soi et les valeurs éthiques prises sous l'aspect socio-constructiviste auprès d'enfants âgés de 10-12 ans. A partir de là, le but est de promouvoir au sein de l'école, un dispositif éducatif qui permette de favoriser l'adaptation sociale et scolaire.
La mise en relation des résultats du test d'estime de soi de S. Harter (1985) auprès d'une population de 55 enfants offrait des disparités qui n'étaient pas le seul fait du statut social de la famille mais relevaient des processus de responsabilisation et de communication dans l'éducation familiale. L'analyse compréhensive faite à partir des entretiens semi-directifs auprès des enfants et de leurs deux parents ont permis d'identifier in fine que le soutien, la sécurité, la sollicitude apportés par les parents au travers des choix qu'ils font pour leurs enfants dans leurs activités socioculturelles, leurs jeux libres révèlent que l'adaptation sociale et scolaire commencent par l'exercice des droits et responsabilités au sein de la famille. Le suivi scolaire des parents et l'influence du père comme vecteur social a une grande importance. Plus encore, c'est à travers la communication familiale et la gestion des conflits que la rationalité étaye la subjectivité et que se construisent les valeurs de respect et d'autonomie, d'authenticité et de sincérité. Les valeurs avancées ci-dessus confèrent une dynamique autour des antinomies suivantes : affirmation de soi/ respect envers autrui ; conformité des normes/autonomie ; respect des normes /obligation à l'égard des autres. Pour que l'enfant s'engage dans la réalisation de projets il faut que l'estime de soi comme valeur personnelle ne soit pas simplement le fait de se sentir aimé mais qu'elle lui donne la confiance en soi et une certaine vision de soi qui le rassure. Les valeurs éthiques contribuent à la construction de l'identité personnelle en impliquant l'enfant dans ses relations à autrui, et le soumet à reconnaître l'altérité. Identité et altérité formant les deux pôles de la construction identitaire pour une vie sociale plus harmonieuse.
La disparité dans la réussite scolaire met en exergue les différences au niveau de la possibilité d'exercer quelques responsabilités et de l'intersubjectivité non pris en compte. L'enfant protégé dans sa famille ne recevant que peu de propositions pour gérer ses interrelations est moins bien adapté socialement pour l'école et scolairement plus démuni. A cet effet, l'école se doit de prendre en considération les processus de responsabilisation et la communication au sein des apprentissages. Le courant de la pédagogie institutionnelle (Oury et Vasquez) par l'intermédiaire du conseil coopératif peut devenir le lieu de l'apprentissage des valeurs à l'école.