Les liens entre réalité, théorie et simulation

Relation explicite.
A partir du choix du modèle :

• l'étudiant écrit réellement l'équation différentielle (avec les tableurs type Excel) ou sous forme d'icônes (avec les logiciels type Stella).
• l'étudiant écrit réellement des éléments du programme (avec les tableurs type Excel) ou participe à certains choix de calcul (avec les logiciels type Stella)
• l'étudiant choisit d'afficher les résultats issus du calcul, résultats dont l'origine est ainsi bien identifiée

Relation implicite.
Le choix du modèle n'est pas fait par l'étudiant, il est préexistant ou simultané au choix des "objets iconiques"

• l'étudiant dessine des représentations des objets dans le cas de IP, des lentilles avec RT, des schémas en électricité
• l'étudiant choisit d'afficher les résultats , résultats dont l'origine n'est pas ainsi bien identifiée
• l'animation , quand elle existe, est obtenue avec les mêmes calculs que les résultats précédents alors que l'étudiant aura tendance à identifier cette animation à l'expérience. Ici le passage trop rapide entre l'écriture du modèle et le résultat de calculs avec animation peut créer une confusion avec l'expérience. Cette relation implicite et peu lisible nécessite une intervention forte de l'enseignant.

  Exemple du pendule élastique que l'on coupe en deux : dans l'expérience la période observée ( avec un même objet ) est modifiée alors qu'elle ne l'est pas avec le logiciel IP ( la constante d'un ressort dépend de sa longueur à vide, dans IP on peut modifier à volonté la longueur du ressort sans modifier k)

En conclusion
Produire des activités en cohérence avec le fonctionnement du logiciel

• selon le modèle théorique choisi
• selon le type de calcul effectué par le simulateur