Calculatrice symbolique : le rôle du contrat didactique
Ruhal Floris
Didactique des mathématiques, Fapse, Université de Genève
Dans quelle mesure l’utilisation de logiciels graphiques et symboliques
(CAS) dans l’enseignement des mathématiques peut-elle être
à l’origine de modifications dans le fonctionnement didactique ainsi
que dans le rapport des élèves aux mathématiques ?
Nous tentons d’évaluer ces modifications en nous appuyant sur
certains concepts tels que celui de situation et celui de contrat didactique.
Dans certains cas émerge la nécessité d’une négociation
du contrat didactique pouvant transformer certains objectifs d’enseignement.
La résolution d’équations fait place à l’étude
de l’objet « équation ». Mais la diversité des
stratégies potentielles rend le nouvel équilibre plus fragile.
Il s’agit parfois de faire jouer les stratégies les unes contre
les autres : graphique versus symbolique. Notre réflexion est basée
sur des observations effectuées lors du travail épisodique
de classes des 10ème et 11ème degrés avec des calculatrices
symboliques (fournies aux élèves uniquement pour ces occasions).