Calculatrices symboliques : interface et apprentissage

Maryse NOGUES, Christian FAURE

IREM de Montpellier


Les contraintes et des choix, informatiques ou économiques, conditionnent la transposition informatique d’un concept mathématique.
Pour l’utilisateur, ces choix et contraintes se manifestent au niveau de l’interface :
- La syntaxe d’appel est soumise à une grammaire rigide où de faibles écarts entraînent des effets souvent très différents (parfois : un message d’erreur)
Par exemple, d(f(x),x), d(f(t),x) et df(x)…. Donnent des résultats des résultats différents sauf cas très particulier.
- De même le format de la réponse déborde souvent les attentes de l’utilisateur et pose des problèmes d’interprétation.
Par exemple : d( ,x)  réponse  sign(x.ln(x))+sign(x).

Dans cet atelier, nous proposerons :
Dans un premier temps, observation critique de l’interface de la calculatrice symbolique TI 92 (ou semblables) et analyse a priori des effets possibles en termes d’apprentissage.
Dans un deuxième temps, nous exposerons les observations faites dans deux classes de Terminale Scientifique où les élèves disposent, en continu, de calculatrices symboliques de ce type.