La modélisation
avec STELLA© |
Stella II, pour Windows : commercialisé par K.B.S, 287 rue Saint-Jacques,
75005 Paris. Logiciel en version anglaise uniquement, pour Windows 3.1
et sup. pour PC 486 (ou sup.) et 4 Mo de RAM (min).
Principe
Le logiciel Stella est fondé sur la construction de modèles
reposant sur l'utilisation de 3 "objets" (réservoir,
pompe, convertisseur,
représentés par 3 symboles graphiques que sont le rectangle,
la flèche et le rond) : affectation de grandeurs physiques aux objets
; création de liens directionnels traduisant les relations entre
grandeurs mises en œuvre dans le modèle.
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Cet ensemble pompe/réservoir
est, du point de vue du calcul, un intégrateur
par rapport au temps. |
Fonctionnant à un niveau abstrait,
il permet de traiter de façon équivalente des systèmes
mécaniques, électriques, etc., illustrant ainsi l'un des
aspects de la modélisation : un même formalisme pour différents
domaines.
Exemple de base
On peut retrouver la loi de décomposition radioactive en modélisant
l'hypothèse que le débit (négatif dans ce cas) dépend
de la valeur du réservoir.
Si on fait l'hypothèse d'une relation
de simple proportionnalité, on peut faire apparaître le paramètre
de proportionnalité.
Il suffit alors d'entrer dans "Taux" l'expression "lambda*N" qui
explicite mathématiquement l'hypothèse. |
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Ainsi, sans résoudre l'équation différentielle,
mais en traduisant l'hypothèse que le taux de désintégration
dépend, par une loi simple, de la quantité de noyaux, on
obtient l'évolution temporelle "classique". Dans l'exemple ci-contre
la valeur initiale de N a été prise égale à
1.50E12 et celle de lambda donne une période de 30 années
(Césium).
Fichier : Cesium2.stm (7
ko) |
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Modélisation
en mécanique : exemple de l'oscillateur à une dimension
Stella est particulièrement adapté à la modélisation
en mécanique. La vitesse étant la dérivée de
la position par rapport au temps, celle-ci peut en effet être considérée
comme le réservoir alimenté
par la pompe vitesse. De même,
l'accélération étant la dérivée de la
vitesse par rapport au temps, celle-ci sera alors le réservoir
alimenté par la pompe
accélération. La résolution de l'équation
différentielle du mouvement sera donc obtenue avec Stella en créant
un tel double intégrateur
numérique.
Pour un oscillateur mécanique à une dimension, par exemple,
les forces appliquées peuvent être la tension du ressort T
et une force de frottement f qui peut dépendre de la vitesse.
Un même
formalisme pour d'autres oscillateurs : exemple en électricité
Un circuit électrique dans lequel sont branchés en série
un générateur de tension, un conducteur ohmique, une bobine
et un condensateur est décrit par une équation différentielle
analogue à celle obtenue en mécanique. La même structure
à deux intégrateurs
sera donc utilisée pour obtenir la charge du condensateur : di/dt
intensité, et intensité charge.
La grandeur "dérivée de i" est bien évidemment
reliée aux différents paramètres E, L, R et C, mais
aussi à la charge q et à l'intensité i.
Un tel modèle permet d'étudier aussi bien les oscillations
libres amorties, auto-entretenues ou forcées : il suffit de spécifier
le modèle choisi pour E. |
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E = 0 ; oscillations libres (amorties suivant R)
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E est une fonction sinusoïdale ; oscillations forcées |
Fichier Stella : Rlcforce.stm
(164 ko)
Des études, exemples, exercices, etc., peuvent être trouvées
sous forme des "lettres" publiées sur le site Internet du CIP de
Genève : http://www.ge-dip.etat-ge.ch/cip.
Sinon, les publications sont essentiellement en langue anglaise.
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Roger JOURNEAUX
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Bernard RICHOUX
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Daniel BEAUFILS
4 mars 1998